Points importants pour la construction |
Ici, je vais vous donner toutes les astuces, et les pièges que j'ai pu rencontrer au fil de l'aventure :
Tout d'abord, les outils utilisés
Puis les astuces :
- Pour toutes les découpes à la scie sauteuse, prévoir toujours un peu de marge. Il est préfèrable de devoir limer un peu après collage que de devoir rajouter du bois ...
- Pour les collages à la résine 1028T : elle se travaille facilement au pinceau, mais il ne faut pas trainer. Travailler petite quantité par petite quantité, ça évite le gâchis. Par exemple, j'utilise un mélange de 50 à 80g de résine pour faire une membrure (fonction de la taille).
- Pour les collages à la résine 2045 : je la travaille avec une spatule sans problème. Le temps de prise est beaucoup plus long, en général j'attend 2 jours pour être sur. Pour les quantitées, j'ai utilisé 100g de résine pour faire le tableau et un scarf.
- L'utilisation de film étirable est géniale lors du collage des membrures : il empêche de mettre de la résine partout, et se décolle relativement facilement.
- Prévoir assez de serre-joint pour toutes les opérations ( pour les membrures, on en utilise environ une 15 aine)
- Pour l'utilisation de la résine 1028T, je l'étale au pinceau, et ça va très bien. Pour ce qui est du nettoyage, j'utilise du décapant bois qui détruit la résine puis trempage dans du vinaigre blanc.
- Pour la stratification du puit de dérive, l'utilisation d'un petit rouleau est parfaite. Attention tout de même car le rouleau a tendance à créer des bulles sous le tissus.
- Le tissus de stratification est très "souple", et se déforme facilement : je l'ai découper avec 2 cm de marge de chaque côté, ce qui s'est avèré trop court. Il m'a fallu rajouter des petits bouts de 1 cm sur un côté.
- Pour couler le plomb, une vieille casserole ainsi qu'un réchaud sond suffisants, mais il faut prévoir une grosse planche pour le dessous de la dérive. J'ai utilisé une tôle d'inox, qui avec la chaleur a gonflée: le plomb n'est pas parfait, ils est un peu creux au milieu.
- Pour égaliser le plomb avant de l'enduire, je l'ai travaillé avec un ciseau à bois, puis fini au marteau (il reste déformable sans trop forcer).
- Bien réfléchir aux pièces à faire avant de tailler dans le bois.... m'aurait éviter d'arrondir un espar qui devait rester carré, et m'aurrait aussi évité de scarfer les préceintes 2 fois.
- De même quand il s'agit de prendre des mesures , plutôt deux fois qu'une! ça m'aurait évité de devoir coller des plis supplémentaires sur la quille au niveau de l'étrave, car il me manque 1 cm en largeur.
- La fixation des membrures sur les traverse n'est pas terrible et provoque un jeu qu'il faut sans cesse corriger. Seulement ce jeux me permet aussi de bien tout positionner de niveau.... pas de solution miracle!
- Fixer solidement l'étrave sur le châssis, car lors de la pose des préceintes, l'effort est tel que pour moi la fixation a cèdé 2 fois...
- Pour la fixation des lattes, j'utilise 1 vis de 4X25 dans l'étrave, 1 de 5X40 dans le tableau, et des clous de 2,2X40 tous les 30cm : et là, ça ne bouge pas!
- Pour étaler la résine sur les lattes précédantes, j'utilise une technique vue ailleurs : un sac de congélation percé d'un petit trou, pour faire comme en pâtisserie!
- Lors du collage du bordé, j'ai commencé par coller les lattes de l'étrave vers le tableau. Arrivé à 50 lattes, je me suis rendu compte que c'était plus simple de commmencer du tableau vers l'étrave.
- En fait, je suis retourné vers la méthode de l'étrave vers le tableau car le champs tourné des lattes au niveau de l'étrave me contraint de laisser des serres joints si je fini par l'étrave. En commençant pas l'étrave, je la fixe avec une vis, puis me sert de la latte comme levier.
- Pour ce qui est du stockage des fournitures, j'ai fait l'erreur de laisser les pots de peinture au sol de la cave : le durcisseur s'est percé à cause de l'humidité du sol, il faudrat en racheter.
- Pour la fixation des membrures (C10), j'avais prolongé l'entretoise par une autre plus grande, que j'ai fixée à l'aide de tirfonds sur la première. Or ceux-ci dépassent, et sont très désagréables dans le dos lors de la mise en place de la fausse étrave !
- Pour tracer la flotaison, j'ai utilisé un niveau laser monté sur un pied d'appareil photo! et cela merche très bien si nous mettons tout de niveau, dans tous les sens, et surtout si nous travaillons à 2.
- Pour le tracer des ventrières, je me suis rendu compte qu'avec la méthode du laser, en fait, il faut se mettre perpendiculaire à l'axe de la quille.... plus que de niveau! Merci Tonton pour l'info.
- Pour l'utilisation de peinture, ne faites pas comme moi, choississez de la peinture de qualité et non pas de la peinture Leroy-Merlin (choix fait par dépit en raison des pressions temporelles !).
- Pour le traitement de la voile, l'utilisation du mélange avec projection au pistolet s'est avéré être une solution parfaite. Mélange : 3L d'huile de lin, 3L de cire d'abeille, 1kg de sel, 4kg d'ocre, 1L de térébenthine, et 20 L d'eau.
Et enfin, les produits techniques.
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